Traduction d'un extrait de l'article original de M. Brook Horowitz, International Herald Tribune

"...Selon le palmarès de la corruption établi par l'ONG Transparency International, la Russie est passée du 90e rang il y à quatre ans au 143e aujourd'hui (ex-æquo avec la Gambie l'Indonésie et le Togo sur 179, après des pays comme le Chili qui est 22e, Cuba 61e, le Ghana 69e, le Maroc 72e, la Jamaïque 84e, Djibouti 105e, le Swaziland 84e, le Rwanda 111e, le Burundi 131e ex- aequo avec la Lybie. Note de l'AFIPER).


Que l'on accorde foi à ces statistiques ou non, les stigmates de la corruption sont visibles partout: députés de la Douma et fonctionnaires millionnaires; conflits d'intérêts ouverts au sommet des municipalités; usage immodéré de la police fiscale ou de la législation relative à l'environnement en vue de soutirer des fonds aux entreprises ou, comme dans le cas de Shell et de TNK-BP à Kovykta, d'autres concessions telles qu'une part des actifs.

Pour le public, les paiements officieux pour obtenir des soins ou des places d'université font regrettablement et couteusement partie de la vie de tous les jours. Un sondage récent de 58 dirigeants d'entreprises, commandé par le ministère pour le Développement Economique a montré que la corruption et les problèmes liés à la corruption constituent le principal défi pour la Russie. La corruption est endémique, et la tendance est à l'aggravation..."